N'abandonnez pas votre animal de compagnie : des solutions existent !
En France, chaque année, en
tre 80 000 et 100 000 animaux de compagnie sont abandonnés, dont 60 000 pendant la période estivale. Pourtant, la loi punit ce délaissement, quand il n'est pas réalisé avec un refuge, de 3 ans de prison et de 45 000 euros d'amende.
Absence de solution de garde pendant les vacances, perte d'emploi, déménagements, naissances d'enfants... Dans la plupart des cas, les abandons sont causés par un changement de situation et/ou des difficultés financières. En raison de l'inflation qui touche le pays, leur nombre risque malheureusement d'augmenter.
Vous vous sentez vous aussi coincez et ne savez plus comment garder votre compagnon ? Voici quelques pistes pour continuer d'en prendre soin,
même avec un petit budget.
Les solutions de garde
Les abandons se produisent principalement en juillet et en août. Et pour cause : ne sachant pas comment faire garder leur animal de compagnie, de nombreux propriétaires finissent par l'abandonner pour partir en vacance. Pourtant, des solutions moins onéreuses que les chenils et pensions existent.
S'ils sont d'accord, vos voisins peuvent également accorder quelques minutes de leur temps pour vérifier que votre animal ne manque de rien, le balader ou lui ouvrir l'accès vers le jardin.
Les +
> Votre animal garde ses repères en restant sur son territoire.
> Vous pouvez vous arranger à l'amiable avec la personne. La compensation peut être financière ou prendre la forme d'un service rendu par exemple.
> En maintenant une présence dans votre foyer, vous réduisez le risque de cambriolage.
Ce mode de garde peut prendre la forme de visites quotidiennes, de garde à domicile (le pet-sitter vient vivre chez vous le temps de vos vacances) ou de garde en famille (vous confiez votre animal à une famille d'accueil). Son prix dépend généralement de plusieurs paramètres : formule choisie, fréquence et durée des visites à votre domicile, promenades, demandes particulières, etc.
Les +
> Des pet-sitter ayant de l'expérience avec les animaux et qui s'engagent à suivre vos consignes.
> Une garde adaptée au mode de vie de votre animal.
> La possibilité de choisir parmi la diversité de profils de pet-sitter.
Nourrir son animal sans trop dépenser
Avant de prendre un animal de compagnie, quel qu'il soit, il est nécessaire de vérifier sa capacité à subvenir à ses besoins alimentaires, hygiéniques, sanitaires et affectifs. Le coût d'un animal de compagnie, toutes dépenses comprises, s'élèvent en moyenne à 1225 euros par an.
Malgré toutes ces précautions, il peut arriver de rencontrer des difficultés imprévisibles sur le plan financier. Dans ce cas, vous pouvez essayez de réduire le budget que vous accordez habituellement à votre compagnon sans pour autant le priver.
Pour subvenir aux besoins alimentaires de votre compagnon, premier poste de dépenses des maîtres, il est conseillé d'acheter sa nourriture en grande quantité. Acheter un sac XXL coûte 10 à 20 % moins cher qu'un sac standard. Vous pouvez en trouver chez votre vétérinaire, en magasin et sur les sites web des grandes enseignes et des boutiques spécialisées.
Si votre animal est carnivore, passez à la boucherie de temps en temps ! Les bouchers acceptent généralement de donner gratuitement les os et les déchets des découpes de viande.
Aussi, demandez conseil à un vétérinaire. Il pourra élaborer avec vous un régime à la fois sain et économique pour votre petit partenaire.
La solidarité pour soigner
La santé est le deuxième poste de dépenses des Français propriétaires d'un animal domestique. En moyenne, les consultations chez le vétérinaire pour un chien coutent sur 10 ans, plus de 400 euros, sans compter les médicaments et traitements prescrits. Une somme importante qui peut être compliquée à débourser. Si vous ne disposez que de peu de moyens, vous pouvez vous adressez à une association ou à une clinique solidaire.
> Dispensaire de Poulainville (Somme)
> Dispensaire de Liévin (Pas-de-Calais)
Tous est un réseau associatif de vétérinaires. Depuis 2021, il propose des consultations pour chiens, chats et furets à coûts réduits pour les propriétaires démunis. L'association prend en charge un tiers des frais, la structure vétérinaire un second tiers, tandis que le bénéficiaire règle le dernier tiers.
Pour être éligible, les propriétaires d'animaux ne doivent pas être imposables et toucher le RSA, l'allocation de solidarité aux personnes âgées, l'allocation solidarité spécifique ou l'allocation adulte handicapé. Pour vérifier votre éligibilité et bénéficier d'une consultation, rendez-vous sur www.veterinairespourtous.fr.
À consulter
Vous souhaitez abandonner votre animal pour d'autres raisons que celles évoquées dans l'article ? Si vous êtes sûr de vous, il est impératif de le confier à un refuge ! La Société protectrice des animaux vous informe et vous conseille sur la page Se séparer de son animal.
tre 80 000 et 100 000 animaux de compagnie sont abandonnés, dont 60 000 pendant la période estivale. Pourtant, la loi punit ce délaissement, quand il n'est pas réalisé avec un refuge, de 3 ans de prison et de 45 000 euros d'amende. Absence de solution de garde pendant les vacances, perte d'emploi, déménagements, naissances d'enfants... Dans la plupart des cas, les abandons sont causés par un changement de situation et/ou des difficultés financières. En raison de l'inflation qui touche le pays, leur nombre risque malheureusement d'augmenter.
Vous vous sentez vous aussi coincez et ne savez plus comment garder votre compagnon ? Voici quelques pistes pour continuer d'en prendre soin,
même avec un petit budget.
Les solutions de garde
Les abandons se produisent principalement en juillet et en août. Et pour cause : ne sachant pas comment faire garder leur animal de compagnie, de nombreux propriétaires finissent par l'abandonner pour partir en vacance. Pourtant, des solutions moins onéreuses que les chenils et pensions existent.
- Tournez vous vers vos proches et voisins
S'ils sont d'accord, vos voisins peuvent également accorder quelques minutes de leur temps pour vérifier que votre animal ne manque de rien, le balader ou lui ouvrir l'accès vers le jardin.
Les +
> Votre animal garde ses repères en restant sur son territoire.
> Vous pouvez vous arranger à l'amiable avec la personne. La compensation peut être financière ou prendre la forme d'un service rendu par exemple.
> En maintenant une présence dans votre foyer, vous réduisez le risque de cambriolage.
- Faire appel à un "pet sitter"
Ce mode de garde peut prendre la forme de visites quotidiennes, de garde à domicile (le pet-sitter vient vivre chez vous le temps de vos vacances) ou de garde en famille (vous confiez votre animal à une famille d'accueil). Son prix dépend généralement de plusieurs paramètres : formule choisie, fréquence et durée des visites à votre domicile, promenades, demandes particulières, etc.
Les +
> Des pet-sitter ayant de l'expérience avec les animaux et qui s'engagent à suivre vos consignes.
> Une garde adaptée au mode de vie de votre animal.
> La possibilité de choisir parmi la diversité de profils de pet-sitter.
Nourrir son animal sans trop dépenser
Avant de prendre un animal de compagnie, quel qu'il soit, il est nécessaire de vérifier sa capacité à subvenir à ses besoins alimentaires, hygiéniques, sanitaires et affectifs. Le coût d'un animal de compagnie, toutes dépenses comprises, s'élèvent en moyenne à 1225 euros par an.
Malgré toutes ces précautions, il peut arriver de rencontrer des difficultés imprévisibles sur le plan financier. Dans ce cas, vous pouvez essayez de réduire le budget que vous accordez habituellement à votre compagnon sans pour autant le priver.
Pour subvenir aux besoins alimentaires de votre compagnon, premier poste de dépenses des maîtres, il est conseillé d'acheter sa nourriture en grande quantité. Acheter un sac XXL coûte 10 à 20 % moins cher qu'un sac standard. Vous pouvez en trouver chez votre vétérinaire, en magasin et sur les sites web des grandes enseignes et des boutiques spécialisées.
Si votre animal est carnivore, passez à la boucherie de temps en temps ! Les bouchers acceptent généralement de donner gratuitement les os et les déchets des découpes de viande.
Aussi, demandez conseil à un vétérinaire. Il pourra élaborer avec vous un régime à la fois sain et économique pour votre petit partenaire.
La solidarité pour soigner
La santé est le deuxième poste de dépenses des Français propriétaires d'un animal domestique. En moyenne, les consultations chez le vétérinaire pour un chien coutent sur 10 ans, plus de 400 euros, sans compter les médicaments et traitements prescrits. Une somme importante qui peut être compliquée à débourser. Si vous ne disposez que de peu de moyens, vous pouvez vous adressez à une association ou à une clinique solidaire.
- Les dispensaires de la SPA
> Dispensaire de Poulainville (Somme)
> Dispensaire de Liévin (Pas-de-Calais)
- Vétérinaire pour tous
Tous est un réseau associatif de vétérinaires. Depuis 2021, il propose des consultations pour chiens, chats et furets à coûts réduits pour les propriétaires démunis. L'association prend en charge un tiers des frais, la structure vétérinaire un second tiers, tandis que le bénéficiaire règle le dernier tiers. Pour être éligible, les propriétaires d'animaux ne doivent pas être imposables et toucher le RSA, l'allocation de solidarité aux personnes âgées, l'allocation solidarité spécifique ou l'allocation adulte handicapé. Pour vérifier votre éligibilité et bénéficier d'une consultation, rendez-vous sur www.veterinairespourtous.fr.
À consulter
Vous souhaitez abandonner votre animal pour d'autres raisons que celles évoquées dans l'article ? Si vous êtes sûr de vous, il est impératif de le confier à un refuge ! La Société protectrice des animaux vous informe et vous conseille sur la page Se séparer de son animal.
Publié le : 26/07/2022