L’ambulancier n’est pas seulement un conducteur émérite, c’est aussi un professionnel de santé. Outre le transport des malades, il doit pouvoir les rassurer, veiller à leur confort et leur état de santé et en cas de besoins prodiguer les premiers soins. Le secteur recrute, en effet 15 000 postes seraient à pourvoir.
Il est un maillon important dans la chaîne des soins. Il transporte les malades, les blessés, les personnes handicapées ou âgées vers les centres de soins, au moyen de véhicules spécialement adaptés (ambulances pour le transport allongé, véhicules sanitaires légers (VSL) pour le transport assis). Il est formé à la manipulation des personnes handicapées, au brancardage… Selon la gravité, il doit faire les gestes de premiers secours et fournir les informations nécessaires concernant l’état du malade au personnel soignant…
Il est également responsable de l’entretien de son véhicule et du matériel médical qui s’y trouve.
En parallèle, il effectue des tâches administratives : formalités d’entrée et de sortie des malades à l’hôpital, facturation, encaissement…
L’ambulancier travaille majoritairement dans le secteur privé (entreprises de transport sanitaire), mais aussi dans le secteur public (les hôpitaux), ou associatif (la Croix-Rouge...).
Le salaire brut mensuel en début de carrière : environ 1 700 €
Pour exercer ce métier, le diplôme d‘État d’ambulancier est indispensable, il est délivré après une formation dans un centre de formation agréé par le Ministère de la Santé
Pour s’inscrire à la formation, il faut réussir les épreuves de sélection. Pour se présenter à ces épreuves, aucun diplôme n’est exigé (niveau 3e), Il faut toutefois :
Les épreuves de sélection comprennent une admissibilité sur dossier et un entretien d'admission. Pour ce dernier, les candidats doivent avoir réaliser au préalable un stage d'observation d'une durée de 70 heures dans un service hospitalier ou dans une entreprise de transport sanitaire
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Sont admises à la formation les personnes qui ont réussi l'entretien, noté sur 20, et d'une durée maximale de 20 mn, une note inférieure à 8 est éliminatoire.
La formation conduisant au diplôme d’ambulancier comporte 801 heures d’enseignement théorique et clinique, en institut et en stage. Le candidat devra également préparer et valider l'AFGSU de niveau 2 (Attestation de Formation aux Gestes et Soins d'Urgence).
L’enseignement en institut comprend plusieurs modules :
Les stages d’une durée de 7 semaines, sont réalisés dans le secteur sanitaire (établissement de santé, service d’urgence, entreprise de transport sanitaire).
Sont déclarés reçus au diplôme d’ambulancier les candidats qui ont validé l’ensemble des compétences liées à l’exercice du métier et obtenue l'attestation de formation aux gestes et soins d'urgence de niveau 2 (AFGSU 2).
Lors d’un transport en véhicule sanitaire léger (VSL), il est seul, responsable de l’ensemble de la mission et se doit d’assurer la sécurité de son patient.
Lors d’un transport en ambulance, il est l’équipier de l’ambulancier diplômé d’État. La rémunération moyenne en début de carrière est le Smic.
L’auxiliaire ambulancier doit suivre une formation obligatoire de 70 h portant sur :
Cette formation est dispensée par les Instituts de Formation d’Ambulanciers (IFA).
Les conditions d’accès à la formation sont les mêmes que celles liées à l’ambulancier.
Le brancardier est un agent des services hospitaliers, il transporte, accompagne et assure la manipulation des patients dans l’enceinte d’un établissement de soins (hôpital, clinique, maternité).
Le métier est accessible sans diplôme, mais l’attestation de formation aux gestes et aux soins d’urgence de niveau 1 (AFGSU1), de même que l’aptitude physique au port des charges sont toutes deux obligatoires. Après recrutement, chaque établissement organise sa propre formation interne. La rémunération moyenne en début de carrière est le Smic.
Vous pouvez retrouver les organismes préparant ces formations dans nos fiches liées correspondantes ci-dessous.
Objectifs :
Bénéficiaires :