Vous être nombreux à avoir envie de lancer votre activité et d'entreprendre. Vous vous demandez comment passer de cette idée à la réalisation de ce projet ? Sachez qu'il vous faudra passer par un certains nombre d'étapes. Des structures peuvent vous aider.
Chaque année, plus d'un million de personnes en France se lancent dans l'aventure de l'entrepreneuriat. Si vous aussi vous êtes tenté, vous pouvez faire appel à diverses structures qui pourront vous aider à monter votre projet et à trouver des financements.
Il n’y a pas de profil type du créateur d’entreprise, le principal étant de savoir conjuguer son projet et sa personnalité.
Le plus simple est sans doute de commencer par faire un bilan personnel. Un bon sens de la communication, de la persévérance, un goût pour l’effort, une grande capacité de travail et beaucoup d’énergie sont souvent nécessaires, mais aucun critère scolaire n’est exigé.
Une expertise dans le secteur d’activité, l’expérience du management et des connaissances en vente, gestion et comptabilité sont conseillées. Parmi les jeunes diplômés créateurs d’entreprise, plus de 6 sur 10 choisissent de créer une entreprise en lien avec leur formation.
À partir de quel âge ?
L'âge requis pour créer une entreprise en France dépend de votre statut : mineur ou émancipé.
Si vous êtes mineur, âgé de 16 à18 ans
Si vous êtes mineur mais émancipé
La première étape, et souvent la plus ardue, est de trouver LA bonne idée. Voici quelques pistes pour vous aider.
Exploitez votre expertise : partez de ce que vous connaissez. Si vous avez une expertise dans un domaine particulier, réfléchissez à un projet qui touche à ce domaine. Vous connaissez déjà les codes, les besoins et les challenges de ce secteur. Vous pouvez, par exemple, développer une nouveauté ou améliorer un produit existant de ce secteur.
Soyez à l'affût des opportunités : y a-t-il un besoin non satisfait ? Si vous identifiez un problème que personne ne résout, vous avez peut-être une idée en or. N'hésitez pas à vous inspirer de concepts, solutions, qui fonctionnent à l'étranger et à les adapter au marché français. Le vieillissement de la population, l'augmentation de l'activité féminine et l'essor des familles monoparentales sont autant de facteurs qui créent de nouveaux besoins.
Informez-vous, soyez curieux ! Lisez la presse spécialisée, visitez des salons comme la Foire de Paris ou le Salon international des inventions de Genève. C'est une mine d'idées. Intéressez-vous aux domaines en plein essor (commerce équitable, développement durable, etc.) et aux évolutions législatives pour proposer un concept qui prend en compte ces paramètres.
Étudiez les consommateurs : analysez les pratiques, les activités et les styles de vie des consommateurs en fonction de leur âge, de leur catégorie sociale, etc. Consultez les enquêtes de l'Insee, les enquêtes d'opinion, les dossiers de magazines, les émissions de radio et de télévision.
Protéger son idée
Il est crucial de protéger vos créations et innovations pour éviter qu'elles ne soient copiées ou utilisées sans votre autorisation.
Dépôt auprès de l'INPI : l'Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) est l'organisme compétent en France pour protéger votre propriété intellectuelle. Vous pouvez y déposer :
Dépôt d'une Enveloppe Soleau : l'enveloppe Soleau est un moyen simple et peu coûteux permettant de dater vos projets et vos inventions en cours. Cependant, si l’enveloppe Soleau permet de déposer une création et de donner une date certaine à son contenu, elle ne constitue pas un titre de propriété industrielle. Il n’en découle aucune protection directe.
Plus d'informations sur www.inpi.fr.
Reprendre une entreprise
Au lieu de partir de zéro, reprendre une entreprise existante est une option très intéressante pour devenir entrepreneur car vous bénéficiez d'un réseau déjà établi (fournisseurs, clientèle...) et vous profitez de l'expérience et des connaissances du dirigeant actuel. Plus de chances de voir l'entreprise perdurer !
Trouver des entreprises à reprendre
Pour faire le bon choix
Le salon go entrepreneur
Le salon go entrepreneurs (ex-salon des entrepreneurs) réunit chaque année à Paris et Lyon, de nombreux partenaires et exposants. C’est l’occasion d’assister pendant 2 jours à des conférences et des débats, de bénéficier de conseils individuels, de suivre des ateliers pratiques, de postuler à des offres de reprise, et même d’immatriculer son entreprise Plus d'infos sur www.go-entrepreneurs.com.
La franchise
Pourquoi ne pas rechercher un partenaire, acheter un brevet ou une licence, intégrer un réseau de type concession ou franchise ?
Cette dernière est une forme de création « encadrée ». Moyennant des droits d’entrée, puis des royalties, le propriétaire (franchiseur) met à disposition du créateur sa marque, ses produits, sa notoriété et son savoir-faire.
Plus d'informations sur : www.franchise-fff.com
Devenir étudiant-entrepreneur
Le SNEE
Le statut national d'étudiant-entrepreneur (SNEE) attire de plus en plus d'étudiants et de jeunes diplômés. Près de 40 000 étudiants en ont déjà bénéficié, dont près de 6 000 pour la seule année 2023-2024.
Ce statut s'adresse en priorité aux étudiants ou jeunes diplômés ayant le baccalauréat et étant inscrits dans un établissement d'enseignement supérieur ou diplômés de l'enseignement supérieur. Ils doivent avoir un projet de création ou de reprise d'entreprise. L'attribution du statut dépend de la qualité du projet et des qualités du porteur de projet. La décision est prise par la commission d'un Pepite (Pôle étudiants pour l'innovation, le transfert et l'entrepreneuriat).
Pour demander le SNEE, rendez-vous sur le site du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche:
https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/statut-national-etudiant-entrepreneur-46412
Comment s'articulent études et projet entreprenarial ?
Les jeunes diplômés sélectionnés reçoivent une formation à l'entrepreneuriat et à la gestion, tout en conservant le statut étudiant et ses avantages (restauration, transport...). Il existe 33 Pepite en France.
L'étudiant-entrepreneur bénéficie d'un aménagement de ses études (remplacement du stage obligatoire par du temps consacré à son projet), d'un accompagnement par un enseignant et un professionnel, et d'un accès à l'espace de coworking du Pepite. Il peut également signer un contrat d'appui d'entreprise (Cape) avec une couveuse.
L'inscription au diplôme d'étudiant-entrepreneur (D2E) est obligatoire pour les jeunes diplômés et fortement recommandée pour les étudiants en cours d'études. Ce diplôme d'établissement offre un mentorat et un suivi par des enseignants et des professionnels.
Pour plus d'informations : https://www.pepite-france.fr/en/
Le programme 1 jeune 1 mentor
Le programme 1 jeune 1 mentor pour entreprendre offre aux jeunes de 18 à 30 ans engagés dans l'entrepreneurariat, un programme de mentorat d’une durée minimum de 6 mois. Les mentors sont des entrepreneurs ou d'anciens entrepreneurs qui ont ont une expérience dans l’entrepreneuriat. L'objectif est d'accompagner les jeunes entrepreneurs qui n'ont pas atteint une autonomie financière afin de faciliter et d'accélerer leur insertion professionnelle.
Plus d'infos sur : https://1jeune1mentorpourentreprendre.fr/
Les Hubhouse
C'est un lieu où les étudiants peuvent s’informer, se documenter, être orientés vers les partenaires et structures locales de l’accompagnement et du financement, adaptés à leur projet. Les liens des Universités en Hauts-de-France qui en disposent :
Université Lille
https://newsroom.univ-lille.fr/entreprise/entrepreneuriat- http://hubhouse.univ-lille1.fr/
La Catho Lille
https://www.univ-catholille.fr/entrepreneuriat
Université polytechnique
https://www.uphf.fr/formation/entreprendre
Université Littoral Côte d’Opale
https://cel.univ-littoral.fr/
Université d'Artois
https://www.univ-artois.fr/reussite-et-insertion/de-luniversite-lemploi/entreprendre-de-lidee-au-projet
UPJV Amiens
https://www.pepitea2u.fr/
Concrétiser son projet
Pour vérifier si votre idée de création d'entreprise est viable, deux étapes sont essentielles : l'étude de marché et la réalisation d'un business plan.
L'étude de marché
Il est nécessaire de vérifier que votre idée répond à un besoin et si elle a un potentiel de marché suffisant.
Une étude de marché vous permettra de mieux comprendre :
Pour réaliser votre étude de marché, vous pouvez vous informer auprès des sites et organismes suivants :
Le business plan
Le business plan est un document qui présente votre projet d'entreprise de manière détaillée. Il est essentiel pour convaincre vos partenaires financiers (banques, investisseurs) de la crédibilité de votre projet.
Un business plan comprend généralement la présentation du projet et de l'équipe qui le développe, l'analyse du marché et de la concurrence, la stratégie commerciale, les prévisions financières (chiffre d'affaires, plan de financement, plan de trésorerie) et les aspects juridiques importants.
Pour vous aider à rédiger votre business plan, vous pouvez consulter des modèles disponibles sur le site de Bpifrance Création (https://bpifrance-creation.fr) et vous faire accompagner par des experts-comptables ou des juniors entreprises.
Préparer son projet
Plusieurs dispositifs peuvent vous aider à la fois financièrement et en termes de temps pour mener à bien votre projet de création d'entreprise.
Aménagement du temps de travail
Temps partiel : si vous le souhaitez et si votre employeur est d'accord, vous pouvez continuer à travailler à temps partiel tout en préparant votre projet, et ainsi continuer à percevoir un salaire.
Aides pour les demandeurs d'emploi
Si vous êtes demandeur d'emploi et que vous percevez des allocations de retour à l'emploi (ARE), vous avez deux options :
Vous pouvez toucher l’Arce (aide à la reprise ou à la création d’entreprise). Cette aide consiste à recevoir ses allocations-chômage sous la forme de capital. Cette aide financière est de 60 % des droits à l’ARE (allocation d’aide au retour à l’emploi) qui restent à verser ; elle n’est versée qu’aux entrepreneurs ayant bénéficié d’un autre dispositif au nom très proche, l’Aide à la création et à la reprise d’une entreprise (Acre).
Vous pouvez opter pour le maintien de vos allocations chômage pendant la durée de vos droits, tout en cumulant vos revenus d'activité. Le cumul des revenus et des allocations ne doit pas dépasser votre ancien salaire.
À noter : en cas de cessation d'activité de votre entreprise, vous retrouverez vos droits aux allocations chômage (diminués du montant de l'Arce éventuellement perçue).
Pour en savoir plus, rapprochez-vous de votre conseiller France Travail : www.francetravail.fr
Se faire accompagner méthodiquement et/ou financièrement
Se lancer dans la création d'entreprise est une démarche ambitieuse. Pour vous accompagner, un réseau de structures est présent, au niveau national mais aussi dans les Hauts-de-France, pour accompagner les entrepreneurs dans cette aventure.
Bpifrance : un soutien financier et stratégique
Bpifrance, organisme public de financement, intervient auprès des entreprises à tous les stades de leur développement. Avec une cinquantaine d'implantations régionales, dont une dans les Hauts-de-France, Bpifrance propose un accompagnement personnalisé, notamment pour les petites et très petites entreprises.
Le portail Bpifrance-création (https://bpifrance-creation.fr) offre des ressources complètes pour les porteurs de projets : informations sur la formalisation de l'idée, les aides et formations disponibles, les démarches administratives, etc.
Réseau BGE
Avec 549 points d'accueil, BGE accompagne les entrepreneurs dans toutes les étapes de leur projet : pré-diagnostic, conseil, étude de marché, analyse économique et financière, rédaction du business plan, orientation vers les partenaires financiers, formations
Plus d'infos sur le site du réseau
https://www.bge-hautsdefrance.fr/.
Réseau Initiative France
Ce réseau soutient les entrepreneurs, notamment les demandeurs d'emploi et les étudiants, en leur offrant un appui technique et financier, notamment des prêts d'honneur
http://www.initiative-hautsdefrance.fr/
Adie
L'Association pour le droit à l'initiative économique s'adresse aux porteurs de projet ayant peu de ressources et exclus du système bancaire traditionnel, en leur proposant une aide administrative, juridique et bancaire, ainsi que des microcrédits
www.adie.org
CCI Entreprendre en France
Présent dans les Chambres de Commerce et d'Industrie, CCI Entreprendre en France offre un ensemble de services aux entrepreneurs : information, orientation, formations, garanties bancaires
https://hautsdefrance.cci.fr/
Réseau Entreprendre
Ce réseau de chefs d'entreprise soutient les créateurs de PME à fort potentiel de développement, en leur offrant un parrainage, des prêts d'honneur et des formations
www.reseau-entreprendre.org
France Active
France Active propose un accompagnement à chaque étape du processus de création et met à disposition son réseau de professionnels.
https://www.franceactive.org/.
Les chambres de métiers
Elles proposent un accompagnement et des formations pour la création ou la reprise d'entreprises.
https://www.artisanat.fr/nous-connaitre/vous-accompagner/creation-entreprise
L'Entente des Générations pour l’Emploi et l’Entreprise
L'EGEE est une association constituée de conseillers bénévoles (cadres, retraités) qui informent et accompagnent les jeunes désirant se lancer dans la création d’entreprise.
https://www.egee.asso.fr/nos-regions/region-hauts-de-france/
Le programme Erasmus pour les jeunes entrepreneurs
Il permet à un Européen qui envisage de créer une entreprise ou dont le projet est réalisé depuis moins de 3 ans de partir dans un pays européen et de passer un séjour auprès d’un entrepreneur expérimenté pendant une période pouvant aller de 1 à 6 mois. Une aide financière est attribuée mensuellement. Le montant varie en fonction du pays.
https://www.erasmus-entrepreneurs.eu/
Réseau CIDFF
Certains CIDFF (centre d’information sur les droits des femmes et des familles) disposent d’un service création d’entreprise, proposant une information et un accompagnement personnalisé dans le cadre de créations d’entreprises ou d’activités.
Pour savoir si le CIDFF dont vous dépendez peut vous accompagner, n’hésitez pas à le contacter. https://fncidff.info/emploi-formation-et-creation-dentreprise/
Force Femmes
Force Femmes est une association qui a pour objectif d’accompagner et de soutenir les femmes de plus de 45 ans sans emploi dans leurs démarches de retour à l’emploi et de création d’entreprise.
https://www.forcefemmes.com/
Garantie EGALITE femmes
C’est une garantie, destinée exclusivement aux entrepreneurs femmes, qui couvre jusqu’à 80 % du montant du prêt bancaire, dans la limite de 50 000 € pour une durée minimum de 24 mois. Le dossier est à retirer auprès des plateformes de France Active.
https://www.franceactive.org/fei-easi/
Dispositif Citeslab
Il s’adresse à toute personne, désirant créer une entreprise dans un quartier prioritaire, qu’elle y vive ou non. Un chef de projet et les référents CitésLab du secteur concerné permettent de déterminer ses besoins puis de la diriger vers des organismes aptes à la conseiller, l’accompagner et à financer son projet.
https://www.citeslab.fr/les-implantations
Positiv
Positiv intervient dans des quartiers prioritaires afin d’accompagner les porteurs de projet tout au long de la création de leur entreprise.
https://positiv.ngo/
Dotation Jeune Agriculteur
Elle s'adresse aux jeunes agriculteurs, de plus de 18 ans et de moins de 40 ans pour les aider à démarrer leur première exploitation, son montant varie en fonction de 3 critères liés aux difficultés : de la zone d'installation, la nature du projet, les priorités fixées. Pour tout renseignement :
https://www.mesdemarches.agriculture.gouv.fr/demarches/exploitation-agricole/creer-ou-ceder-une-exploitation/article/demander-une-aide-a-l-installation?id_rubrique=10
Initiatives paysannes
Initiatives Paysannes aide les porteurs de projet agricole à s’installer, par un accompagnement personnalisé du début du projet jusqu’à 3 ans après l’installation, un prêt d’honneur et une formation adaptée aux besoins du porteur de projet.
https://initiatives-paysannes.fr/
Les clubs cigales
Les clubs d’Investisseurs pour une Gestion Alternative et Locale de l’Epargne Solidaire. Ils participent au capital, à hauteur de 33 % maximum durant 5 ans, prposent des conseils pour renforcer les compétences des porteurs de projet. Le projet doit se dérouler à proximité d’un club, celui-ci privilégiant le développement sur son territoire.
http://www.cigales-hautsdefrance.org/
Projet initiative jeunes
Dans le cadre du plan « 1 jeune, 1 solution », ce dispositif a été renforcé afin de multiplier le nombre de bénéficiaires et le montant revalorisé. Il a pour objet d'aider et d'inciter les jeunes à créer ou reprendre une entreprise, il concerne les jeunes, âgés de 18 à 30 ans, vivant dans les départements et territoires d'Outre mer.
Le montant de l'aide peut aller jusqu'à 9 378 €, en fonction du projet et du nombre de personnes impliquées dans celui-ci. Cette aide peut également servir à des actions de formation ou de conseils liées au projet.
La demande est à adresser à la direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS) avant la mise en oeuvre de la création ou la reprise.
https://www.economie.gouv.fr/plan-de-relance/profils/particuliers/projet-initiative-jeunes-creation-entreprise
https://les-aides.fr/aide/Y4L9/dreets/pij-aide-au-projet-initiative-jeune.html
Les aides en Hauts-de-France
Les aides du Conseil régional
La Maison des entrepreneurs Hauts-de-France. Elle propose un accompagnement pour le montage du projet et jusqu'à 3 ans après sa création, un test d’activité, un accompagnement au montage financier. https://guide-aides.hautsdefrance.fr/dispositif703
L'aide à la création d’entreprises innovantes et industrielles (CE2I)La Région soutient les entreprises en phase de création, situées en Hauts-de-France, génératrices d’emplois, soit sous forme de subvention ou d’aide remboursable. https://guide-aides.hautsdefrance.fr/dispositif678
Starter ESS accompagnement à la création des structures de l’Économie sociale et solidaire. La Région soutient les créations d’entreprises et les nouvelles activités dans le domaine de l’économie sociale et solidaire et les entreprises ESS de moins de 3 ans. https://guide-aides.hautsdefrance.fr/dispositif948
L'aide à l’installation agricole. Le Conseil régional des Hauts-de-France a mis en place l’aide régionale spécifique à l’installation (ARSI). Elle s’adresse aux porteurs de projet, de 18 à 50 ans, ne pouvant pas bénéficier des aides nationales. C’est une aide de 9 000 à 12 000 euros maximum.http://hautsdefrance-sinstallertransmettreenagriculture.fr/connaitre-les-aides-a-l-installation-agricole/
Les CLAP (comités locaux d’aide aux projets)
Implantés dans le Nord et le Pas-de-Calais, ils apportent aux jeunes de 16 à 30 ans, désireux de s’investir dans un projet, entre autres de création d’une entreprise, un accompagnement individualisé.
Celui-ci peut prendre la forme d’une aide au montage du projet, de conseils, d’un soutien logistique concrétisé par la mise à disposition de services tels qu’une imprimante, une photocopieuse, le téléphone, etc. et éventuellement d’un soutien financier, selon des conditions propres à chaque CLAP. http://guide-aides.hautsdefrance.fr/aide754
La Maison des entreprises de Thiérache et de la Serre (METS)
C’est une association de développement économique locale. Elle accueille et accompagne les personnes qui souhaitent créer, reprendre ou développer une entreprise sur son territoire (Les 42 communes du Pays de la Serre)
https://paysdelaserre.fr/entreprendre-et-travailler/les-aides-directes-aux-entreprises/
Le Réseau Tremplin
C’est un collectif rassemblant des structures régionales ou locales, généralistes ou spécialistes, qui orientent, accompagnent, forment et/ou financent les projets ou structures de l’économie sociale et solidaire. Vous trouverez sur son site, l’ensemble des structures qui oeuvrent à accompagner les porteurs de projet.
https://tremplin-hdf.org
Hauts-de-France Innovation Développement
Issue de la fusion de l’Agence régionale d’innovation Picardie et de Nord France Innovation Développement (NFID), elle a pour objectif de développerl’entrepreneuriat, d’accompagner les start-ups et les entreprises dans leur projet d’innovation et de performance industrielle
https://www.hautsdefrance-id.fr/
Hodefi
Hodefi accompagne et finance les startups dans la région Hauts-de-France, en proposant une expertise, un prêt d’honneur d’amorçage, un accompagnement individuel et personnalisé, un réseau.
Si le projet est validé, un groupe d’experts étudie le projet afin de vérifier qu’il est viable. Si oui, le dossier passe devant le Comité d’Agrément qui apporte la dernière « validation » avant l’octroi du label et du prêt d’honneur, d’un montant moyen de 40 000 à 50 000 €, remboursable sur 5 ans avec 1 an de différé de remboursement. Pour les projets à très fort potentiel de développement, le prêt peut atteindre 80 000 €.
Après la création, un chef d’entreprise suit le lauréat pendant 3 ans. https://www.hodefi.fr/
Fondation d’entreprise
Il s’agit d’un outil de mécénat de longue durée des entreprises. La fondation est créée par l’entreprise qui effectue la donation initiale, les salariés peuvent aussi faire un don. L’objectif de la fondation d’entreprise est de réaliser une œuvre d’intérêt général sur une durée limitée, sans but lucratif.
Comment financer son projet ?
Acquisition de matériel, prévision du fonds de roulement, frais d’immatriculation… les besoins financiers doivent être mobilisés rapidement. Pour cela, il vous faut mobiliser des fonds propres dans un premier temps.
Les fonds propres
Plus les fonds propres sont volumineux, plus le porteur de projet sera pris au sérieux par ses partenaires. On estime entre 30 et 50 % du coût du projet, l’apport minimal nécessaire au démarrage d’une activité, en espèces ou en nature (véhicule, ordinateur...).
Peuvent constituer des fonds propres :
vos économies
la "love money" (participation de vos proches, amis, famille, au capital de votre entreprise)
le crowdfunding (financement participatif, ouvert à tous, via des plateformes en ligne, telles que KissKissBankBank, Ulule, Indiegogo, Kickstarter...). Pour les projets ancrés dans le département du Pas-de-Calais, vous pouvez recourir à la plateforme de financement participatif pour les projets du Pas-de-Calais, portée par Pas-de-Calais Actif : https://propulsons.jadopteunprojet.com
les aides publiques (cf. rubrique aides et dispositifs) : prêts d'honneur accordés par Initiative France ou le Réseau Entreprendre, aides spécifiques pour certains profils (demandeurs d'emploi, etc.), dispositifs régionaux (ex : Nacre).
les investisseurs privés : business angels (particuliers expérimentés), family offices (gestionnaires de patrimoine), FIP (fonds d'investissement régionaux).
Le financement par l'emprunt
les prêts bancaires : les prêts classiques (exigeant apport et garanties), les prêts spécialisés (selon les secteurs), notez que certaines banques (Banque populaire, SG, BNP Paribas, Caisse d'épargne...) ont signé des partenariats avec les réseaux d’accompagnement comme l’Adie ou BGE.
les fonds de garantie : un fonds de garantie se porte caution d’un pourcentage du montant emprunté et garantit le remboursement en cas de défaillance de l’emprunteur, ce qui réduit les risques. (France Active, Bpifrance).
Les aides et exonérations
L'Acre : exonération de cotisations sociales pour créateurs et repreneurs d'entreprise.
S’installer en ZFU-TE : exonération d'impôts sur les bénéfices pour les entreprises s'installant dans des ZFU-TE (zones franches urbaines-territoires entrepreneur)
Pour l’ensemble des aides financières proposées aux entreprises : https://aides-entreprises.fr
Les concours et subventions
Il existe de nombreux concours proposant du soutien à la création d’entreprise et des aides financières, essentiellement distribuées par l’État ou les collectivités territoriales.
Concours pour créateurs d'entreprise
Parmi les nombreux concours proposés, certains sont ouverts à tous et d’autres sont plus spécifiques en fonction du projet ou du profil du créateur d’entreprise.
Concours pour les projets solidaires et durables :
Trophées de l’entrepreneur(e) responsable,
Prix Créenso
ClimateLaunchPad,
Prix de l’entrepreneur social de BCG.
Subventions pour les personnes en situation de handicap
L’Agefiph (Association de gestion du fonds pour l’insertion des personnes handicapées) peut accorder une aide aux créateurs handicapés, qui consiste en une subvention d’un montant de 6 300 €. Pour l’obtenir, vous devez avoir le statut de dirigeant. Retrait des dossiers auprès des délégations régionales de l’Agefiph : www.agefiph.fr
Le choix du statut juridique
Pour exercer son activité dans un cadre légal, il faut choisir un statut juridique et le déposer au greffe du tribunal de commerce. Il existe deux statuts principaux : l’entreprise individuelle et la société
L'entreprise individuelle
Adaptée aux activités à faible risque et investissements limités, elle concerne une seule personne. Par conséquent, aucune distinction n'est faite entre le patrimoine personnel et professionnel de son dirigeant.
Sa forme la plus simple et répandue est la micro-entreprise qui comporte un seuil de chiffre d'affaire mais peu de formalités administratives.
Plus d'infos sur : https://www.economie.gouv.fr/entreprises/micro-entreprise-auto-entreprise.
Les sociétés
Il existe plusieurs formes juridiques de société, aux caractéristiques différentes.
SARL (Société à Responsabilité Limitée). Il s'agit de la forme la plus courante de société. Le montant du capital social est librement fixé par les associés en fonction de la taille, de l’activité et des besoins en capitaux de la société. Depuis la loi Dutreil, il est possible de créer une SARL avec 1 euros. Les associés, entre 2 et 100, nomment un gérant, mais prennent toutes les décisions exceptionnelles en assemblée générale et se réunissent pour approuver les comptes une fois par an.
EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée).
Elle représente la seule forme sociale constituée d’un associé unique, qui peut être une personne physique ou morale. Elle obéit aux mêmes règles que la SARL, avec un capital de départ librement fixé. L’avantage principal de ce statut est de permettre à l’entrepreneur de limiter sa responsabilité à ce qu’il apporte dans la société. Cependant, il n’a pas le statut de salarié et paye l’impôt sur le revenu.
La SA (Société Anonyme). Elle rassemble des personnes qui ont investis dans l’entreprise. Elle concerne donc les projets importants. Elle doit être composée d’au moins 2 associés (au minimum 7 pour les SA cotées en Bourse), avec un capital de base de 37 000 euros. Elle est dirigée par le conseil d’administration (entre 3 et 18 actionnaires), qui détermine les orientations de l’activité et veille à sa mise en œuvre. Les dirigeants ont le statut de salarié. Les responsabilités des associés sont limitées à leurs apports.
La SAS (Société par Actions Simplifiée). Lorsqu’elle ne comporte qu’un associé, elle permet une souplesse au niveau du capital et de la transmission des actions. La responsabilité du ou des associés est limitée à leur apport. La société est dirigée par un président mais avec obligation d’un représentant légal (qui peut être le président).
Choisissez le statut juridique adapté à votre projet en tenant compte de la taille, des risques, des besoins financiers, etc. Pour se faire, n'hésitez pas à vous faire accompagner par des professionnels (avocat, expert-comptable) pour la rédaction des statuts et le choix du régime juridique.
Où domiciler son entreprise ?
Plusieurs options s'offrent aux entrepreneurs pour domicilier leur entreprise.
À domicile
Les entrepreneurs individuels et les dirigeants de société peuvent installer leur entreprise à leur domicile de manière illimitée, sauf si le bail ou le règlement de copropriété s’y oppose. Si le propriétaire s’y oppose, la société pourra quand même installer son siège au domicile de son représentant légal pour une période maximale de 5 ans.
Coworking
Que ce soit dans les grandes villes ou à la campagne, les espaces de co-working se sont multipliés en France. On en recense plus de 3 500 et leur nombre ne cesse de croître. Le fonctionnement de ces espaces est spécifique à chaque lieu.
Les couveuses et incubateurs
Il est possible de tester son projet grandeur nature en « pouponnière » ou « couveuse », structures financées par les collectivités territoriales ou des établissements universitaires. En entrant dans une couveuse, le créateur d'entreprise signe un contrat Cape (contrat d’appui au projet d’entreprise). Pendant 1 an (renouvelable 2 fois), il bénéficie d’un hébergement juridique lui permettant de produire, de prospecter des clients et de facturer des produits avec le numéro de Siret de la couveuse. Grâce à des sessions de formation et des conseils de spécialistes, le créateur est accompagné pendant la phase test de son projet.
Il existe aussi des « incubateurs », adossés à des universités et des organismes de recherche, réservés aux étudiants ou chercheurs porteurs de projets technologiques ou scientifiques innovants. Plus d'infos sur www.retis-innovation.fr et https://jetestemonentreprise.com
Les pépinières
Après un passage en couveuse, vous pouvez intégrer une pépinière. Il s’agit de structures d’accueil temporaire créées par des collectivités territoriales. Pendant 2 ans (parfois renouvelables), elles mettent à la disposition des candidats sélectionnés des locaux à tarif réduit (de 30 à 40 % moins cher que le marché), un secrétariat, un standard téléphonique et du matériel informatique. Renseignez-vous auprès des chambres de commerce (www.cci.fr) ou de Bpifrance Création (https://bpifrance-creation.fr)
Dernières formalités
Nommer un commissaire aux comptes, rédiger les statuts qui seront enregistrés auprès du centre des impôts et publiés dans un journal d’annonces légales, déposer les fonds constituant les apports sur un compte bloqué... Une fois toutes ces activités réglées, l’activité pourra démarrer
Se former
Lors de la progression du projet, le manque de certaines compétences humaines, techniques ou autres, peut être ressenti. Il est possible de suivre une ou plusieurs formations. Différents organismes en proposent.
Les boutiques de gestion
Elles proposent des formations à la carte. Elles ont obtenu la certification BGE et disposent d'une école de management (EME-PME) reconnue par l’État. Des modules en e-learning sont également accessibles.
https://eme-pme.com/
Le programme « Je Deviens Entrepreneur » de l’Adie
C’est une formation gratuite de 35 heures minimum, sur une à deux semaines afin d’apprendre à faire une étude de marché, développer son réseau relationnel et professionnel, choisir un statut juridique...
https://www.adie.org/je-deviens-entrepreneur/
Les CCI
Elles proposent la formation « 5 jours pour Entreprendre » qui aborde les aspects du montage de projet, la communication, la gestion, le juridique...
https://www.cci.fr/ressources/creation-dentreprise/accompagnement-et-aides/5-jours-pour-entreprendre
Les chambres de métiers et de l’artisanat
Elles proposent différentes formations pour les créateurs d'entreprise, ainsi que des formations en e-learning.
https://www.artisanat.fr/nous-connaitre/vous-accompagner/parcours-createur
Les Chambres d’Agricultures Hauts de France
Les Chambres d’Agriculture des Hauts de France proposent des temps collectifs et des formations, à la carte et/ou obligatoires, inhérentes à la construction d’un projet d’installation agricole.
https://hautsdefrance.chambre-agriculture.fr/formation-agricole/liste-formation-gestion-entreprise-agricole/
https://hautsdefrance.chambre-agriculture.fr/notre-accompagnement/accompagnement-agriculteurs/reussir-installation-agricole/
Les Formations universitaires
Les formations universitaires (DU, licence ou master) en entrepreneuriat, reprise et création d’entreprise et en management et administration des entreprises, se développent. Certaines sont spécialisées par secteur (hôtellerie et tourisme, développement solidaire, métiers de l’artisanat...).
Écoles de commerce et d’ingénieurs
La quasi-totalité des écoles de commerce et d’ingénieurs proposent des « majeures » spécialisées en création d'entreprise au cours de leur cursus, en formation initiale ou en formation continue, ainsi que des diplômes de type master spécialisé.
Formations courtes de perfectionnement
Les centres de gestion et associations agréés, les syndicats et les fédérations et organisations professionnelles organisent de nombreuses formations destinées à leurs adhérents.
https://bpifrance-creation.fr
Les organismes de formation professionnelle continue
D’une durée maximale de 12 mois, il s'agit d'un parcours composé de 4 phases :
La demande se fait en ligne : https://mdehdf.hautsdefrance.fr
Le département valorise et encourage les jeunes âgés de 12 à 25 ans qui s’engagent dans des actions ou des projets à dimension citoyenne.
Les jeunes peuvent obtenir un chèque cadeau d'une valeur de 100 € selon leur engagement et l'action réalisée. En effet, pour en bénéficier, voici les critères d'éligibilité :
- un projet individuel ou collectif (6 jeunes maximum) résidents dans le département du Pas-de-Calais
- qui s'intègre dans une de ces thématiques : intergénérationnel, soutien aux personnes, environnement, devoir de mémoire, engagement associatif, lutte contre les discriminations, économie sociale et solidaire, les valeurs de l’éducation populaire
- doit s’être déroulé dans le Pas-de-Calais et avoir un intérêt pour le territoire et ses habitant
- avoir eu lieu durant l’année 2023
- compléter le dossier et le déposer dans les temps.
C'est une aide à l'installation d'un montant de 9 000 € à 12 000 €, selon certaines conditions. Il faut être âgé de 18 à 50 ans, ne pas être éligible à la Dotation Jeune Agriculteur ( DJA), avoir suivi le parcours avant installation du Point Accueil Installation Transmission (PAIT) …
Pour plus de précisions, consultez le site internet de la Région Hauts-de-France.
Lien : http://hautsdefrance-sinstallertransmettreenagriculture.fr/actualites-du-pait/detail-de-lactualite/actualites/activ-ton-installation-le-dispositif-regional-qui-soutient-linstallation-agricole/