De nombreux dispositifs et organismes sont là pour protéger les droits des jeunes.
Les violences faites aux femmes sont abordées dans notre dossier "Droit des femmes" https://www.ij-hdf.fr/informations/droits-des-femmes
Numéro gratuit, depuis tous les téléphones : fixes, mobiles, cabines téléphoniques, joignable tous les jours de l’année, même la nuit. http://www.jeunesviolencesecoute.fr/
Mis en place en février 2021 par France Victimes et le Fonds de garantie des victimes, il propose 2 entrées : majeur ou mineur et permet d'être accompagnés, depuis le signalement jusqu'à l'indemnisation s'il y a lieu, pour ceux victimes de violences physiques, psychologiques ou sexuelles.
Initié par le Secrétariat d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles et l’Association e-Enfance, le 3018 est le nouveau numéro national pour les jeunes victimes de violences numériques
Gratuit, anonyme et confidentiel, le 3018 est désormais le nouveau numéro court national pour les adolescents, les parents et leurs enfants sur toutes les questions liées aux usages numériques des jeunes.
Il est accessible par téléphone 6 jours sur 7 de 9h à 20h, sur 3018.fr par Tchat en direct, via Messenger et WhatsApp.
Son équipe, composée de psychologues, juristes et spécialistes des outils numériques, est formée à la protection des mineurs sur Internet et à l’accompagnement des parents dans leur rôle d’éducation : cyber-harcèlement, revenge porn, chantage à la webcam, surexposition aux écrans, jeux vidéo, exposition à des contenus violents & pornographiques, contrôle parental, paramétrage de compte sur les réseaux sociaux ou encore piratage de compte, usurpation d’identité.
Le 3018 intervient à la demande des jeunes victimes ou de leur responsable pour faire supprimer un compte ou un contenu illégal qui leur porteraient préjudice.
Le 3018 agit immédiatement pour obtenir leur suppression en quelques heures.
Dans les faits, le 3018 déclenche une procédure de signalement dédiée pour prendre en charge les jeunes victimes de violences numériques. Le 3018 accueille et écoute la victime, l’assiste et la conseille. Le cas échéant, il analyse le compte ou le contenu concerné, le qualifie juridiquement, répertorie les éléments constitutifs. Il réunit un dossier de signalement et le transmet directement au service de modération du réseau social concerné via un canal prioritaire. Sa capacité d’intervention assure ainsi un traitement accéléré des signalements par les réseaux sociaux.
Outre sa mission de signalement, le 3018 accompagne si nécessaire la victime dans ses démarches auprès des autorités compétentes et l’oriente vers les services spécialisés.
Ce numéro de téléphone est à disposition de toute personne, victime, témoin de harcèlement.
https://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/
Les Conseils départementaux ont mis en place des services afin d’aider les jeunes et leurs familles en cas de difficultés.
Ce sont des petites structures d’accueil de proximité, pour les adolescents et jeunes adultes, où ils sont accueillis de façon anonyme, sans formalité administrative. Ils bénéficient d’une écoute, de conseils et sont orientés vers les organismes adaptés à leurs besoins et problèmes.
Ouvertes aux ados et parents, elles proposent un accueil anonyme, une écoute, des conseils, des échanges entre enfants et parents. L’équipe est constituée de psychologues, éducateurs, pédiatres...
Parmi leurs missions, ils assurent l’accueil, l’écoute, l’étude des dossiers, liés à la défense des droits des enfants. Des délégués sont présents dans les départements et assurent des permanences.
Les unités rassemblent au sein d’un service d’un centre hospitalier des professionnels de secteurs différents : justice, santé, services sociaux. Ils officient ensemble afin de recueillir les témoignages des enfants et adolescents victimes d’agression, de procéder à un examen médico-légal et si nécessaire de les soigner.
Elles veillent et défendent les droits des jeunes, enregistrent les témoignages, les accompagnent dans leurs démarches...
La Direction régionale aux droits des femmes et à l’égalité entre les femmes et les hommes des Hauts de France et l’association SOLFA (SOlidarité Femmes Accueil) ont mis en place un van allant à la rencontre, dans le département du Nord, de ceux et celles ayant besoin d'une écoute sur les violences, la sexualité, l'accès aux droits, etc. Il propose un accueil gratuit, anonyme et confidentiel.
https://www.lille.fr/Faubourg-de-Bethune2/content/view/full/230056