Selon une étude annuelle réalisée par le Crédoc, 77 % des français possèdent un smartphone, 76 % un ordinateur et la connexion internet se fait le plus souvent à partir du premier.
Il s’agit de votre nom, prénom, coordonnées, adresse mail, numéro de votre carte d'identité, votre photo, déposées sur les réseaux sociaux ou lors d’un achat sur internet...
Les données personnelles sont collectées à des fins déterminées, explicites et légitimes.
Vous avez un droit d'accès à vos données et pouvez les rectifier et vous opposer à leur utilisation.
Quinze ans est l’âge légal à partir duquel un mineur peut s’inscrire seul sur les réseaux sociaux (facebook, instagram ou snapchat) et consentir au traitement de ses données personnelles. Entre 13 et 15 ans, les parents doivent donner leur autorisation.
Si la liberté d'expression est un droit, elle doit aussi répondre à certaines règles. Tout propos discriminatoires, qu'ils portent sur le physique, l'orientation sexuelle, la religion, l'origine sont interdits ainsi que l'appel à la haine, au suicide et à l'apologie de crimes. L'auteur de tels propos peut être retrouvé et lourdement pénalisé.
Avant l’apparition d’internet, dans les cours de récréation, il y avait presque toujours un « bouc émissaire », c’était celui qui subissait régulièrement les moqueries, les insultes de ses petits copains en raison de son apparence, de la couleur de ses cheveux, de son attitude… cela existe toujours mais peut prendre une autre ampleur à travers les réseaux sociaux, où l’information circule vite et à plus grande échelle. C’est le cyberharcèlement.
A ne pas prendre à la légère, il peut toucher n’importe qui, élèves, collègues, voisins… et aboutir à de graves conséquences, du repli sur soi-même au suicide.
Si vous êtes victime ou témoin direct ou indirect, agissez, alertez la direction de l'établissement scolaire, appelez le service d'accueil des victimes Non au harcèlement au 3020, ou Net Écoute au 0800 200 000
https://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/
https://www.cybermalveillance.gouv.fr/
www.internet-signalement.gouv.fr plateforme officielle de signalement des contenus illicites sur Internet
Le 3018 nouveau numéro national pour les jeunes victimes de violences numériques
Initié par le Secrétariat d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles et l’Association e-Enfance, le 3018 est le nouveau numéro national pour les jeunes victimes de violences numériques
Gratuit, anonyme et confidentiel, le 3018 est désormais le nouveau numéro court national pour les adolescents, les parents et leurs enfants sur toutes les questions liées aux usages numériques des jeunes.
Il est accessible par téléphone 6 jours sur 7 de 9h à 20h, sur 3018.fr par Tchat en direct, via Messenger et WhatsApp.
Son équipe, composée de psychologues, juristes et spécialistes des outils numériques, est formée à la protection des mineurs sur Internet et à l’accompagnement des parents dans leur rôle d’éducation : cyber-harcèlement, revenge porn, chantage à la webcam, surexposition aux écrans, jeux vidéo, exposition à des contenus violents & pornographiques, contrôle parental, paramétrage de compte sur les réseaux sociaux ou encore piratage de compte, usurpation d’identité.
Le 3018 intervient à la demande des jeunes victimes ou de leur responsable pour faire supprimer un compte ou un contenu illégal qui leur porteraient préjudice.
Le 3018 agit immédiatement pour obtenir leur suppression en quelques heures.
Dans les faits, le 3018 déclenche une procédure de signalement dédiée pour prendre en charge les jeunes victimes de violences numériques. Le 3018 accueille et écoute la victime, l’assiste et la conseille. Le cas échéant, il analyse le compte ou le contenu concerné, le qualifie juridiquement, répertorie les éléments constitutifs. Il réunit un dossier de signalement et le transmet directement au service de modération du réseau social concerné via un canal prioritaire. Sa capacité d’intervention assure ainsi un traitement accéléré des signalements par les réseaux sociaux.
Outre sa mission de signalement, le 3018 accompagne si nécessaire la victime dans ses démarches auprès des autorités compétentes et l’oriente vers les services spécialisés.
Régulièrement, de nouveaux défis, plus ou moins dangereux, apparaissent sur les réseaux et rencontrent un grand succès auprès des adolescents. Ceux-ci sont à une période de leur vie où ils veulent prouver qu’ils ne sont plus des bébés, ils sont tentés par de nouvelles expériences, et l’un des enjeux de ces défis est d'affirmer son appartenance à un groupe.
On peut citer comme défis :
Si certains sont inoffensifs ou même de nature solidaire ou citoyenne, comme celui consistant à se filmer nettoyant un endroit, d’autres se soldent par de graves conséquences, temporaires ou irréversibles, sur la santé ou par la mort.
Passer du temps devant son écran, que ce soit pour échanger, jouer ou s'informer fait partie de nos habitudes de vie et maîtrisé, il ne représente pas un danger. Il y a certaines règles à mettre en place pour que cela reste un plaisir et non une dépendance et aussi en fonction de l'âge :
Le jeu ou le temps passé devant un écran devient dangereux lorsqu’il prend le pas sur tout le reste et isole le jeune.
Les symptômes d'addiction
(source : Institut fédératif des addictions comportementales https://www.ifac-addictions.fr) :
Si vous constatez un de ces problèmes, n'hésitez pas à contacter un professionnel des addictologies.
Internet et les réseaux sociaux sont de formidables relais d’informations mais attention à les vérifier, certaines sont fausses ou déformées et se propagent très vite via les réseaux sociaux, on les appelle des « fake news ». Ce sont parfois des erreurs involontaires, comme l’annonce de la mort d’une personnalité, de la manipulation d’images ou d’informations, des sites parodiques, l’un des plus connus est « Le Gorafi ». Des images peuvent également être fausses, il peut s’agir de montage.
Ne partagez pas trop vite une info, une image, vérifiez les sources d’information, pour vous aider, certains outils existent sur le net, en voici un aperçu :
Pour connaître la source d’une image
Vous pouvez télécharger certains contenus, musique, vidéos... sous certaines conditions. Veillez à ce qu'ils soient libres de droit sinon vous encourez une amende. Des sites proposent de télécharger légalement des contenus en échange d'un paiement versé aux artistes.
La Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) veille à l'application du respect de ces règles et sanctionne les utilisateurs.
Lorsqu'elle décèle des téléchargements illégaux, elle envoie un un mail de recommandation à l'utilisateur en infraction, rappelant les règles à respecter, si dans les 6 mois, la personne récidive, elle reçoit un nouveau mail et un courrier recommandé et si elle recommence dans les 12 mois, une notification des poursuites pénales possibles lui est envoyée.
La sanction va de 1 500 à 300 000 € d'amende et de l'emprisonnement dans les cas de large diffusion de téléchargements illégaux.
De nombreuses ressources en ligne touchant au monde du numérique sont disponibles et proposent des articles, les bonnes pratiques, des ressources pour les jeunes, les parents et les professionnels de l’éducation :