Prévention, protection, contraception, IVG… médecin généraliste, gynécologue ou autre professionnel de santé peuvent vous conseiller, n’hésitez pas à les consulter.
Comme toute première fois, de nombreuses interrogations se posent à vous, pas toujours faciles à exposer à vos proches, pour vous aider, de multiples sites existent où vous pouvez poser des questions par téléphone, mail, chat, des spécialistes vous répondront, en voici quelques-uns :
www.onsexprime.fr
www.filsantejeunes.com
www.cestcommeca.net/
Ensuite vous pouvez vous adresser à votre médecin ou à divers organismes comme les centres santé sexuelle (CSS - ex centres de planification ou d’éducation familiale). Des spécialistes sont présents, ils ne sont pas là pour juger mais pour vous informer, ils répondent à vos questions et délivrent gratuitement et de façon anonyme des moyens de protection et de contraception aux mineurs et aux non assurés sociaux.
Féminin ou masculin, le préservatif est la seule parade contre le SIDA, les maladies ou infections sexuellement transmissibles, c’est aussi un moyen de contraception (en vente dans les grandes surfaces, les distributeurs, les pharmacies, et distribué gratuitement par certaines associations, les centres de planification, les infirmeries scolaires…).
Pour connaître toutes les IST, consultez le site de Sida info service :
https://www.sida-info-service.org/definition-ist/
ou le site :
https://questionsexualite.fr/
Au bout de plusieurs mois d’une relation stable, un couple peut décider d’arrêter le préservatif.
Un dépistage du VIH et des différentes IST est alors fortement recommandé avant l’abandon du préservatif sous réserve d’un résultat négatif au test (ce qui n’enlève pas le problème de la contraception).
Le dépistage se fait soit dans un laboratoire d’analyses, avec ou sans prescription du médecin, mais dans ce cas ce ne sera pas remboursé, soit en centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD) ou encore dans les centres de santé sexuelle, dans ces deux cas, il n’y a pas besoin d’ordonnance du médecin et c’est gratuit. Cf dossier «Sida et IST : prévenir et se soigner».
Depuis le 1er janvier 2022, la contraception pour les jeunes femmes de moins de 26 ans est totalement gratuite, sans frais d'avance. Sont pris en charge les consultations de médecin ou de sage-femme, les examens ou actes médicaux en lien avec la contraception mais ne sont pas concernés les préservatifs masculins et féminins, les crèmes spermicides, les patchs, les anneaux vaginaux et les pilules de 3e et 4e générations, sauf les préservatifs des marques « Eden » et « Sortez couverts » qui sont pris en charge.
https://www.ameli.fr/assure/remboursements/rembourse/contraception-ivg/contraception
https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A15158?xtor=EPR-100
Même si la solution contre les maladies reste le préservatif, pour éviter les grossesses, de nombreux moyens de contraception s’offrent aux femmes, nous n’en présenterons que quelques-uns, pour les connaître tous, allez sur :
https://questionsexualite.fr/choisir-sa-contraception
https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/contraception/choisir-mode-contraception
Elle se prend tous les jours, de préférence à heure fixe pendant 3 semaines et s’arrête une semaine, elle est prescrite par un médecin ou un gynécologue.
Elles sont gratuites dans les centres de santé sexuelle pour les mineures et les non assurées sociales.
Il se colle sur la peau, sauf sur la poitrine, et se garde une semaine, à renouveler pendant 3 semaines, arrêter la 4ème semaine. Sur ordonnance, il n’est pas remboursé.
Il est inséré dans le bras sous anesthésie locale pour une durée de trois ans. Il est vendu sur ordonnance, gratuit en pharmacie pour les mineures d’au moins 15 ans assurées sociales ou ayants droit et dans les CSS sans condition d’âge pour les mineures souhaitant garder le secret et les non-assurées sociales.
Il se pose et se retire facilement, il est efficace trois semaines. Vendu sur ordonnance, il est remboursé à 65% par la sécurité sociale.
En forme de T, il en existe 2 sortes (l’un au cuivre, l’autre hormonal), il est placé dans l’utérus pour 3 à 10 ans. Même les jeunes femmes n’ayant pas eu d’enfant peuvent en porter un. Il est vendu sur ordonnance, remboursé à 65% par la sécurité sociale.
Elle est proposée sous 2 formes :
Dans tous les cas, cette contraception d’urgence ne remplace pas une contraception quotidienne.
Vous pouvez retrouver le centre de santé sexuelle proche de chez vous sur le lien suivant :
https://ivg.gouv.fr/annuaire-des-centres-de-sante-sexuelle
Si vous pensez être enceinte, ne perdez pas de temps, faites un test rapidement, vous pouvez vous en procurer en pharmacie, s’il est positif, allez voir un médecin ou un centre de planification qui vous prescrira une prise de sang et une échographie afin de déterminer la date exacte de votre grossesse.
https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/ivg/ivg-delais-france
Depuis le 1er avril 2016, c’est tout le parcours lié à l’interruption volontaire de grossesse (consultations, examens biologiques, échographies, intervention médicale) qui est pris en charge par la Sécurité sociale.
Il n’y a pas d’avance de frais pour toutes les femmes assurées sociales, les femmes bénéficiaires de l’aide médicale de l’État (AME), les jeunes filles mineures qui sont ayant-droit d'un assuré social ou d'une assurée sociale. https://ivg.gouv.fr/
Les mineures ne désirant pas que leurs parents soient au courant peuvent demander à bénéficier de l'anonymat total.
Il existe un numéro vert le 0800 08 11 11, gratuit et accessible en métropole et dans les DOM, il est disponible pour répondre à toutes vos questions sur les sexualités, la contraception et l’IVG.
Tout acte sexuel non consenti par une personne est interdit par la loi, il est puni pénalement. Les peines encourues diffèrent.
Si vous êtes victime, n’hésitez pas à contacter les numéros d’urgence, ils sont gratuits et anonymes, ou à vous adresser aux associations d’aide, aux centres d’information des droits des femmes et familles (CIDFF) de votre département.