Un contrat engage salarié et employeur à respecter le code du travail, le règlement intérieur et éventuellement la convention collective ou les accords d’entreprise, s’il y en a.
Le contrat de travail existe dès l’instant où une personne (le salarié) s’engage à travailler, moyennant rémunération, pour le compte et sous la direction d’une autre personne (l’employeur). Le plus souvent, le contrat de travail doit être écrit. Son exécution entraîne un certain nombre d’obligations, tant pour le salarié que pour l’employeur.
Le CDD peut prendre plusieurs formes :
Le travail intermittent se caractérise par l’alternance de périodes travaillées et de périodes non travaillées. Il doit être prévu par un accord collectif et doit faire l’objet d’un contrat à durée indéterminée, conclu par écrit et comportant un certain nombre de clauses obligatoires. Le salarié en contrat de travail intermittent bénéficie des mêmes droits que les autres salariés.
Il peut être mis en œuvre pour des emplois permanents qui, par nature, comportent une alternance (certains emplois de formateurs ou de moniteurs de ski par exemple).
https://travail-emploi.gouv.fr/droit-du-travail/les-contrats-de-travail/article/le-contrat-de-travail-intermittent
Défini comme une relation triangulaire entre un indépendant, une société de portage et un client, il s'agit d'un contrat entre un travailleur indépendant et une entreprise de portage qui lui assure une protection sociale, un salaire, se charge des démarches administratives tout en le laissant libre de gérer son activité.
https://entreprendre.service-public.fr/vosdroits/F31620
La durée du travail effectif est le temps pendant lequel le salarié est à la disposition de son employeur. La durée légale est fixée à 35h par semaine, ou 1 607h par an. Les heures effectuées au-delà sont considérées comme des heures supplémentaires.
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1911
Le salaire est la contrepartie d’un travail fourni. La délivrance d’un bulletin de salaire est obligatoire, quels que soient le montant de la rémunération et le contrat de travail.
Le Smic au 1er novembre 2024 brut horaire est de 11,88 €, soit 1 801,80 € mensuels brut, soit le revenu net à 1 426,30 €.
Tout salarié a droit aux 5 semaines de congés payés, quels que soient son emploi, sa catégorie ou sa qualification, la nature de sa rémunération et son horaire de travail. Pendant cette période, le salarié n’a pas le droit de travailler pour un autre employeur.
À savoir : un accord de branche ou d’entreprise peut modifier à la hausse la législation concernant les congés.
Plan de développement des compétences (ex plan de formation de l’entreprise), projet de transition professionnelle (ex CIF), compte personnel de formation (CPF), validation des acquis de l’expérience (VAE), le salarié bénéficie de droits à la formation continue.
Pour toutes informations complémentaires concernant vos droits et obligations envers votre employeur, adressez-vous aux organismes de votre territoire : syndicats, à votre direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS) et ses unités départementales.
Depuis la crise sanitaire, il s'est fortement développé, quand le travail et les conditions le permettent.
Il est réalisé sous 2 formes, soit de façon régulière de 1 à quelques jours par semaine, soit occasionnel de quelques jours à quelques semaines par an.
L'employeur prend en charge les frais liés au télétravail.
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F13851
Il peut être rompu de différentes manières et selon les situations, à l’initiative de l’employeur ou du salarié.
Elle est prise d’un commun accord entre le salarié et l’employeur. Elle donne droit à une indemnité au moins égale à celle d’un licenciement. Pour tout renseignement complémentaire :
https://travail-emploi.gouv.fr/droit-du-travail/la-rupture-du-contrat-de-travail/article/la-rupture-conventionnelle-du-contrat-de-travail-a-duree-indeterminee
La rupture conventionnelle est désormais également possible dans la fonction publique. Comme dans le privé, elle est demandée par l'employeur ou le salarié et ne peut être imposée par l'une des parties. Elle s'accompagne d'une indemnité de rupture. Pour tout renseignement complémentaire, voyez le site du Service public : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F31094
Un salarié en CDI peut demander sa démission en suivant certaines règles.
Généralement la démission se fait par lettre recommandée avec accusé de réception et soumise à un préavis, sauf accord de l’employeur ou prévue par la convention collective pour ne pas l’effectuer.
Le fait de démissionner ne donne pas droit à une allocation d’assurance chômage, sauf dans des cas bien particuliers, tels que pour suivre son conjoint qui change de travail et de lieu de résidence, ou pour non-paiement de ses salaires.
Depuis le 1er novembre 2019 les salariés démissionnaires ayant un projet de formation ou de création/reprise d'entreprise peuvent prétendre également aux allocations chômage, sous conditions :
https://demission-reconversion.gouv.fr/
https://travail-emploi.gouv.fr/droit-du-travail/la-rupture-du-contrat-de-travail/article/le-droit-aux-allocations-chomage-du-salarie-demissionnaire
Il prend plusieurs formes :
Sauf en cas de faute grave, l’employeur doit verser une indemnité de licenciement au salarié.
En cas de contestation, le salarié peut faire appel au conseil de prud’hommes qui tranchera.
https://code.travail.gouv.fr/themes/licenciement-droits-des-salaries-et-procedures
https://travail-emploi.gouv.fr/droit-du-travail/le-reglement-des-conflits-individuels-et-collectifs/
Le CSE remplace les délégués du personnels dans les entreprises d’au moins 11 salariés et dans les entreprises d’au moins 50 salariés, il se substitue également au comité d’entreprise et au comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). C’est donc lui qui adresse les réclamations individuelles ou collectives des salariés à l’employeur et qui assiste éventuellement les salariés en cas de licenciement.
Il est désigné par un syndicat représentatif dans l’entreprise.
Il a pour mission de remonter auprès de l’employeur les revendications et propositions des salariés. Il peut aussi assister un salarié devant le conseil prud’homal.
Elle s’assure du respect du code du travail, conseille employeurs et salariés.
Dans certains cas de licenciement, d’un représentant du personnel par exemple, c’est elle qui décide du bien-fondé du licenciement.
Elle intervient en cas de conflit lorsque les représentants du personnel n’ont pu les résoudre.
Les conseillers de prud’homme font office en premier lieu de conciliateurs puis en cas d’échec de juges du travail afin de régler les litiges, salaires, congés payés, primes, licenciement individuel... entre les salariés et leurs employeurs. Il y a des conseillers employeurs et des conseillers salariés.
http://www.annuaires.justice.gouv.fr/annuaires-12162/annuaire-des-conseils-de-prudhommes-21779.html
Il peut être exercé si au moins 2 salariés de l’entreprise se mobilisent, sauf si c’est un mot d’ordre national ou si l’entreprise ne compte qu’1 salarié.
Pour qu’elle soit légale, la grève doit porter uniquement sur des revendications professionnelles, telles que les conditions de travail, la rémunération, le maintien de l’emploi...
Les salariés ou syndicats doivent présenter leurs revendications avant le début de la grève.
https://travail-emploi.gouv.fr/droit-du-travail/le-reglement-des-conflits-individuels-et-collectifs/article/la-greve
Pour tout renseignement, adressez-vous à la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS), qui depuis le 1er avril 2021 regroupe l'ex direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE) et l'ex direction régionale de la cohésion sociale (DRCS).
Quant aux missions des DIRECCTE et des Directions départementales de la cohésion sociale (et de la protection des populations) – DDCS(PP), elles sont regroupées au sein des Directions départementales de l’emploi, du travail et des solidarités (DDETS) et éventuellement de la protection des populations (DDETSPP).
https://hauts-de-france.dreets.gouv.fr/La-DREETS-Hauts-de-France