L’océanographie étudie les mers, les océans et fait intervenir de nombreuses disciplines scientifiques : biologie, physique, chimie, géologie... mais les débouchés dans ce secteur sont très rares.
Les océanographes travaillent majoritairement dans la recherche publique, au sein des universités (enseignants-chercheurs) ou des centres de recherche (chercheurs).
Quant aux techniciens et ingénieurs, ils travaillent principalement dans le secteur privé, au sein d’entreprises de chimie, agroalimentaires, dans les collectivités territoriales, les laboratoires...
L’océanographe passe beaucoup de temps en laboratoire et très peu en mer, moins d’un mois par an. Il observe et étudie les océans, leur flore, leur faune. Il analyse les prélèvements et mesures des fonds marins et tente de prévoir d’éventuels risques. Il étudie le littoral, l’environnement.
Accès : Master recherche ou diplôme d’ingénieur (bac+5) + doctorat (bac+8) + postdoctorat (bac+11). La rémunération moyenne en début de carrière est de 2 200 €.
Il seconde le chercheur, l’accompagne dans son projet.
Accès : bac + 3 : BUT génie biologique, diplôme de cadre technique de l'Intechmer (Institut national des sciences et techniques de la mer), licence pro, bachelor océanographe-prospecteur. La rémunération moyenne en début de carrière correspond au Smic.
Les diplômes d’ingénieur en géologie, biologie, géophysique permettent également de travailler dans le secteur.
L'Ifremer propose une cinquantaine de postes à des étudiants désirant préparer leur thèse dans des laboratoires de l’Ifremer et/ou des laboratoires extérieurs à l’Ifremer.
La date limite pour la remise des candidatures est le plus souvent début mai, vérifiez la date sur l’annonce.