La sage-femme accompagne la femme enceinte avant, pendant et après l’accouchement. Si ce métier vous intéresse, comptez 5 ans d’études après le bac, 6 ans à partir de 2024.
En 2023, sur 23 354 sages-femmes en activité, 57% sont salariées dans des établissements de soins publics et privés, la majorité exercant à l'hôpital. L’exercice libéral quant à lui représente 25 %, 10 % combinent les deux formes d’exercice (exercice mixte), et 8 % sont salariés d'autres établissements (PMI, centres de planification et d'éducation familiale...).
Si ce métier est très largement exercé par des femmes, les hommes peuvent aussi le pratiquer : on les appelle alors des maïeuticiens. On n’en compte moins de 3%.
Données DREES (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) : https://drees.shinyapps.io/demographie-ps/
Le salaire brut mensuel en début de carrière est de 2 057 € environ (+ primes).
Les domaines d'intervention de la sage-femme ont évolué au cours des années.
Hormis son rôle dans l'accompagnent de la grossesse et de l'accouchement, elle a un rôle tout au long de la vie des femmes, elle peut leur prescrire la contraception, pratiquer des actes d'échographiques gynécologiques, des IVG par voie médicamenteuse, la vaccination de la mère, du nouveau-né et de leur entourage, la prévention des addictions.
La sage-femme est présente tout au long de la grossesse ainsi que pendant l’accouchement, où elle assure celui-ci, souvent seule. Elle doit être dotée d’une grande résistance physique et d’empathie.
Lors de la grossesse, c’est elle qui anime les séances de préparation à l’accouchement, qui répond aux questions et angoisses des parents. Pendant l’accouchement elle contrôle le déroulement, l’évolution.
Elle vérifie l’état de santé du nourrisson, prodigue les conseils à la mère.
Elle est également habilitée à effectuer des consultations préventives, prescrire des médicaments, des contraceptifs.
Elle se déplace à domicile avant et après l’accouchement, elle suit la grossesse, donne des conseils pour la rééducation du périnée.
Pour exercer, il faut obtenir le diplôme d’État de sage-femme.
Réforme des études de sages-femmes :
Dès la rentrée 2024, la formation conduisant au diplôme d’État de sage-femme se fera non plus en 4 ans après une première année de licence de santé mais en 5 ans. Désormais, les sages-femmes seront reconnues comme professionnelles de santé à part entière et à l'horizon 2027, la formation des sages-femmes sera complétement intégrer au sein des universités.
Liens : https://www.info.gouv.fr/actualite/une-meilleure-reconnaissance-des-sages-femmes
https://www.economie.gouv.fr/daj/lettre-de-la-daj-loi-ndeg-2023-29-du-25-janvier-2023-visant-faire-evoluer-la-formation-de-sage
Avant d'entrer en école de sages-femmes, il faut suivre l'un de ces 2 parcours :
Depuis la rentrée 2020, la Paces est suprimée et remplacée par 2 parcours permettant d'intégrer la 2e année des études de santé dans l'une des 5 filières (maïeutique, médecine, odontologie, pharmacie ou kinésithérapie) :
École de sages-femmes
Quatre ans d’études (5 à partir de 2024) réparties sur 2 cycles :
Les élèves qui valident leur 5e année obtiennennt leur diplôme d’État de sage-femme ainsi qu’un diplôme de formation approfondie en sciences maïeutiques (DFASMa), reconnu au grade de master.
Réforme des études de sage-femme, 6 années d’études réparties en 3 cycles :
A la rentrée 2024 s'ajoutera un troisième cycle d’un an pour obtenir le statut de docteur en maïeutique.
Cette réforme ne concernera que les étudiants qui entreront en maïeutique à la rentrée 2024 après leur première année de Pass ou L.AS. Une réfonte des programmes de l'ensemble des cycles, de la deuxième à la sixième années est également à l'étude.
Le Conseil Régional des Hauts-de-France octroie différentes aides aux étudiants en filière sanitaire et sociale.
Les aides sont accessibles sur le site internet de la région Hauts-de-France
Le Conseil départemental de l'Oise octroie aussi une aide, retrouvez la dans notre rubrique "Dispositifs et aides".
L’ARS propose un portail d'accompagnement aux professionnels de santé et entre autres aux étudiants, leur offrant toutes les clés pour se former, s’installer et exercer en région.
9 professions sont actuellement concernées : chirurgiens-dentistes, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, médecins, orthophonistes, orthoptistes, pédicures-podologues, pharmaciens et sages-femmes.
Vous pouvez retrouver les organismes préparant ces formations dans nos fiches liées correspondantes ci-dessous.
Objectifs :
Bénéficiaires :