Notre région compte de 100 000 à 105 000 associations, où s’investissent entre 1 million et 1,05 million de bénévoles, parmi eux 440 000 à 470 000 y ont une activité régulière, chaque semaine.
Le volontariat et le bénévolat représentent deux formes d’activités philanthropiques qui ne recouvrent pas les mêmes engagements.
Le bénévolat, à la différence du volontariat, n’est encadré par aucune loi.
Si être bénévole, c’est s’engager librement et gratuitement au service d’un projet ou d’une cause le plus souvent au sein d’une association, la situation de bénévole s’apprécie en particulier au regard de trois critères :
L’engagement en tant que bénévole ou volontaire répond souvent à une pluralité de motivations dont les principales sont le désir d’aider autrui et la recherche de relations interpersonnelles.
Les possibilités d’engagement sont multiples et touchent tous les champs de l’activité humaine : éducation, sport, loisirs, services sociaux, santé, culture, aide humanitaire, environnement, droits de l’homme…
Enfin, par définition, le bénévolat est ouvert à tous, hommes ou femmes, quel que soit leur âge, leur nationalité, leur statut ou leurs compétences (jeunes, étudiants, personnes salariées, retraitées ou en recherche d’emploi) et sans condition de nationalité, alors que le volontariat s’appuie sur des dispositifs qui ciblent des publics spécifiques selon des critères d’âge, de « statut » ou de compétences.
En ce temps de crise sanitaire, une plateforme a été mise en place pour mettre en relation bénévoles et associations, afin d'aider les plus vulnérables et les plus démunis. Vous pouvez faire une recherche par département, par type de mission, domaine d'actions, vous pouvez également effectuer des missions à distance.
Les missions consistent :
https://www.jeveuxaider.gouv.fr/missions-benevolat
En tenant compte de vos goûts, de votre disponibilité, de votre savoir-faire et pour certaines missions, de votre résistance morale, posez-vous d’abord les questions suivantes :
Certaines associations vous proposeront peut-être une période d’essai et/ou une formation avant votre intégration effective dans l’équipe des bénévoles.
Plusieurs réseaux « associatifs » d’aide et d’échange peuvent vous accompagner dans la recherche d’une mission de bénévolat : les Centres France Bénévolat, les Maisons des Associations, les Pôles Ressources d’Aide à la Vie Associative et les Centres de Ressources et d’Information des Bénévoles (CRIB).
http://hauts-de-france.drjscs.gouv.fr/spip.php?article163
Contacts en Hauts-de-France : http://associations.gouv.fr/10-toutes-les-ressources-pres-de-chez.html
Les Centres de France Bénévolat, anciennement « centre du volontariat », accueillent et informent gratuitement le public pour guider les futurs bénévoles dans leur choix de mission, en mettant notamment à disposition des ressources documentaires et des offres en centre ou sur le site web de France Bénévolat.
Les Maisons des associations sont des lieux de conseil et de formation pour les associations dans tous les aspects de la vie de leur structure : création (choix d’un statut juridique), développement, difficultés rencontrées...
Elles mettent à leur disposition les moyens et ressources (information, documentation, accompagnement de projets...) nécessaires à leur épanouissement et leur développement. https://www.maisonsdesassociations.fr/
Elles contribuent à aider les associations à entrer en relation avec d’autres, en les aidant à se faire connaître et à valoriser leurs actions auprès du public ou en soutenant l’émergence de projets inter-associatifs.
Les PIVA informent, accompagnent, soutiennent et encouragent localement les initiatives des bénévoles associatifs.
Ils peuvent être des interlocuteurs précieux dans votre recherche d’information pour choisir le thème, l’environnement et les modalités de l’engagement futur des bénévoles. https://piva-hdf.fr/
Ils ont pour objectif de venir en appui aux bénévoles et aux associations, simplifier les tâches de gestion administrative, faciliter leur accès aux informations, les accompagner dans les démarches administratives, comptables ou juridiques afin de dégager le temps nécessaire à la conduite du projet associatif. https://lannuaire.service-public.fr/navigation/crib?where=Hauts+De+France
De nombreux sites internet recensent les offres et les besoins des associations (voir liste du carnet d’adresses) et informent sur le tissu associatif local, régional et national.
Nos dossiers suivants peuvent également vous renseigner sur les autres possibilités d’engagement :
Le terme de volontariat a de multiples significations. Il regroupe en France un ensemble de statuts juridiques sous lequel des personnes s’engagent dans une mission en France ou à l’étranger.
Ces statuts se situent à la frontière entre le bénévolat et le salariat.
Les points communs aux différents statuts de volontaires sont les suivants :
Le volontariat se distingue donc du bénévolat par le caractère formel de l’engagement pris et par la perception d’une indemnité.
Il se distingue également du salariat par son statut dérogatoire au code du travail.
Le statut de volontaire permet également de bénéficier d’une protection sociale.
Le Service Civique permet à tous les jeunes qui le souhaitent de s’engager pour une durée déterminée dans une ission au service de la collectivité et de l’intérêt général.
Il doit être l’occasion de développer la formation de citoyen des jeunes et de favoriser leur insertion sociale et professionnelle.
C’est une expérience qui valorisera le jeune et dont il pourra se prévaloir pour faciliter son entrée dans le monde du travail.
En effet, le service civique pourra notamment être valorisé dans son parcours de formation, dans son cursus universitaire, à travers la validation des acquis de l’expérience.
À qui s’adresse le service civique ?
Les conditions d’engagement des jeunes entre 16 et 18 ans seront aménagées. Ils se verront proposer des missions adaptées. Leur engagement nécessite une autorisation parentale.
Les jeunes en situation de handicap peuvent faire un Service Civique. L’indemnité de Service Civique est entièrement cumulable avec l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH).
Quelles missions accomplit le jeune volontaire ?
Le Service Civique peut être effectué auprès d’associations, de collectivités territoriales (mairies, départements ou régions) ou d’établissements publics (musées, collèges, lycées…), sur une période de 6 à 12 mois en France ou à l’étranger, pour une mission d’au moins 24h par semaine.
Un engagement de Service Civique n’est pas incompatible avec une poursuite d’études ou un emploi à temps partiel.
Il peut être effectué dans 10 grands domaines :
Quelle est la durée d’une mission ?
Le volontariat de service civique dure entre 6 et 12 mois à raison de 24h minimum à 48h maximum par semaine.
Quelles sont les montants et les conditions d’indemnisation ?
Cette hausse s’applique à tous les volontaires en cours de mission de Service Civique.
Selon les situations, pendant votre Service Civique, vous percevrez donc une aide comprenant :
De plus, les volontaires en Service Civique bénéficient :
Comment s’inscrire ?
Pour candidater à une mission de Service Civique, il est préférable de se préinscrire sur le site du service civique : www.service-civique.gouv.fr/
En effet, après avoir consulté les différentes missions qui vous intéressent, vous pourrez alors utiliser le site pour postuler directement auprès des organisations qui recrutent des volontaires.
Afin de soutenir les jeunes pendant cette crise et de leur faciliter leur insertion, le gouvernement propose différents dispositifs, dont le plan "10 000 jeunes". Parmi ce plan, le ministère de l'intérieur s'engage ainsi à proposer des missions de service civique, pour les 18 - 25 ans afin de découvrir les métiers de la sécurité et de la protection : police, gendarmerie, préfecture, sécurité civile.
Pour postuler, les jeunes doivent s'adresser à la préfecture de leur département, des offres seront mises en ligne progressivement :
https://media.interieur.gouv.fr/10000jeunes-interieur.fr/
https://www.service-civique.gouv.fr/page/les-autres-formes-de-volontariat
Le volontariat de service civique a pour objet de renforcer la cohésion nationale et la mixité sociale par des actions de type très varié : à caractère éducatif, environnemental, humanitaire, sportif, etc.
Les actions à caractère religieux ou politique en sont cependant exclues.
Qui peut en bénéficier ?
Pour conclure un volontariat de service civique, il faut remplir les conditions suivantes :
Quel est le montant de l’indemnisation ?
Il n’y a pas d’indemnité de fin d’engagement.
Si le volontaire a rompu un contrat de travail pour effectuer son engagement de service civique, cette rupture est considérée comme une démission légitime.
Le jeune retrouve intacts ses droits à l’assurance chômage et au RSA au terme de son engagement.
À savoir : le volontariat de service civique effectué dans un département ou une collectivité d’outre-mer ou en Nouvelle-Calédonie est soumis à des conditions différentes notamment en matière d’indemnisation.
Où se déroule la mission ?
La mission est accomplie en France ou à l’étranger.
La mission peut s’effectuer auprès :
L’ensemble de ces conditions fait l’objet d’un contrat entre le volontaire et l’organisme.
Quelle est la durée d’une mission ?
Le volontariat de service civique dure entre 6 et 24 mois à raison de 24h minimum à 48h maximum par semaine.
Comment s’inscrire ?
Pour rechercher une mission de volontariat de service civique il est nécessaire de se préinscrire sur le site du service civique : www.service-civique.gouv.fr/missions/?pays=16&type=mission.
Vous pourrez ensuite utiliser le moteur de recherche pour consulter et postuler aux missions qui vous intéressent.
Vous pouvez également vous rapprocher des trois organisations suivantes : la Ligue de l’enseignement, la Croix-Rouge Française et l’Arche en France.
Le VSI a pour objet l’accomplissement à temps plein d’une mission d’intérêt général dans les pays en voie de développement dans les domaines de la coopération au développement et de l’action humanitaire. Toute personne majeure sans activité professionnelle peut effectuer un VSI.
Le VIE permet aux entreprises françaises de confier à un jeune de 18 à 28 ans, une mission professionnelle à l’étranger durant une période modulable de 6 à 24 mois.
Le VIA permet de partir travailler à l’étranger pour des services de l’État français (Ambassades, alliances françaises, instituts de recherche, missions économiques…).
Devenir sapeur-pompier volontaire est accessible à toute personne de 16 à 55 ans, apte physiquement, souhaitant venir en aide, sauver des vies et s’investir dans des missions de protection.
Les sapeurs-pompiers volontaires sont engagés pour une période de 5 ans, avec la première année en période probatoire.
Ils bénéficient d’une formation initiale adaptée aux missions exercées dans leur centre de secours, puis d’une formation continue et de perfectionnement tout au long de leur carrière.
Pour les jeunes
Pour pouvoir s’engager, il suffit de sélectionner et postuler directement en ligne aux offres de missions sur le site de l’Agence du Service Civique, après s’être préalablement inscrit.
Par la suite, la structure, qui a déposé une annonce, recontacte les jeunes intéressés pour leur faire passer un entretien de motivation.
Les missions locales et les Points Information Jeunesse sont également là pour faciliter les renseignements, la mise en relation et l’inscription.
Pour consulter les offres de missions proposées par les différentes structures, vous pouvez vous rendre sur le site web
www.service-civique.gouv.fr
Quand vous sélectionnez une annonce, le descriptif de la mission apparaît avec les coordonnées de la structure porteuse.
Vous pouvez alors contacter cette structure pour avoir plus d’informations sur la mission qu’elle propose et les modalités de candidature.
Vous pouvez également postuler par l’intermédiaire du site mais vous devez être inscrit et identifié.
Pour les structures
Pour pouvoir accueillir un volontaire, les associations ou les collectivités locales doivent être agréées.
Elles peuvent alors proposer une mission dans le cadre de cet agrément.
Pour tout renseignement concernant une demande d’agrément, contactez la DDCS de votre département.
Contacts en Hauts-de-France : voir carnet d’adresses
Ouvert aux jeunes de 18 à 30 ans, le volontariat du corps européen de solidarité permet de partir dans un pays européen ou partenaire comme volontaire dans une association, une ONG, une collectivité territoriale, un établissement ou un organisme public à but non lucratif.
Qu’est-ce que le corps européen de solidarité ?
Le corps européen de solidarité (CES) inclut et remplace le service volontaire européen (SVE). Il permet de partir en volontariat dans un pays étranger et découvrir sa culture et sa langue.
Le volontariat dure entre 2 et 12 mois.
Les conditions pour partir ?
Vous ne pouvez réaliser un volontariat du corps européen de solidarité qu’une seule fois : le CES n’est pas renouvelable.
L’activité de volontariat se déroule à temps plein, de 30h à 35 heures par semaine.
Le corps européen de solidarité est gratuit : vos frais d’hébergement, de transport, de logement, de restauration, votre argent de poche (de 50 à 125 € par mois selon le pays), votre mutuelle ainsi qu’un soutien linguistique sont pris en charge par les organismes d’accueil.
Quel type d’activité ?
Les projets du corps européen de solidarité couvrent un large éventail de thèmes, dans le respect de la mission et des principes du corps.
Exemples :
Qui peut participer au corps européen de solidarité ?
Les jeunes peuvent s’inscrire au corps européen de solidarité à partir de 17 ans, mais ils doivent avoir atteint 18 ans pour pouvoir démarrer un projet. Ils doivent achever le projet avant leurs 31 ans.
Ils doivent également résider légalement dans un État membre de l’Union européenne ou un des pays partenaires suivants :
Comment poser sa candidature ?
Pour participer au programme il suffit de s’inscrire sur le portail dédié au corps européen de solidarité de la commission européenne.
Les organisations d’accueil sélectionnent les candidats dans la base de données des jeunes inscrits.
Pour plus d’informations consultez le portail européen de la jeunesse ou adressez-vous à un organisme de soutien près de chez vous.
https://www.corpseuropeensolidarite.fr/
https://europa.eu/youth/solidarity_fr
Plusieurs dispositifs accessibles aux bénévoles ou aux volontaires leur permettent de se former ou de valider leurs compétences obtenues sur le terrain.
Si la formation des bénévoles associatifs sert à sécuriser l’environnement, notamment juridique, dans lequel évoluent les associations et leurs bénévoles chargés de les animer et de les diriger, la formation facilite surtout la prise de responsabilités des bénévoles et pas seulement des dirigeants : elle les sécurise, les rassure, les motive et les fidélise.
Notamment, elle contribue à la professionnalisation des bénévoles, exigence de plus en plus recherchée par les associations.
En outre, la formation constitue un levier important pour fidéliser les bénévoles.
Les associations peuvent solliciter les « pôles ressources de la vie associative » pour former leurs bénévoles, notamment sur les thèmes de la gestion des associations.
Reconnue par le Code du travail depuis 2002, la validation des acquis de l’expérience (VAE) permet de faire reconnaître son expérience afin d’obtenir un diplôme, un titre ou un certificat de qualification professionnelle.
Certaines activités associatives peuvent y ouvrir droit et constituent de fait un outil de reconnaissance du bénévolat.
Afin de valoriser l’engagement des jeunes en Service Civique, corps européen de solidarité ou bénévoles, et de les aider à réaliser leur projet personnel et/ou professionnel, l’Institut de l’Engagement s’adresse à des volontaires repérés pour leur potentiel, la qualité de leur engagement et l’intérêt de leur projet d’avenir.
Il leur apporte des outils pour révéler leurs talents et leur permet d’accéder à des formations, des emplois et des soutiens pour réaliser ce potentiel et développer leur projet.
L’Institut de l’Engagement permet aux jeunes volontaires ou anciens volontaires selon leur projet :
Dans tous les cas, les lauréats de l’Institut de l’Engagement :
Les lauréats de l’Institut peuvent, en outre, recevoir, en complément des dispositifs existants et après étude de leur situation personnelle, une bourse d’études ou de projet directement financée par l’Institut ou ses partenaires.