Journée Mondiale sans téléphone mobile : nos conseils pour déconnecter !
Depuis 22 ans, du 6 au 8 février, ce sont les journées mondiales sans téléphone portable. Ces trois jours sont l'occasion pour vous de vous essayer à la "désintoxication numérique", c'est-à-dire de tenter de vous passer de cet outil devenu omniprésent aujourd'hui. Pas facile, n'est-ce pas ? Voici quelques astuces pour vous en séparer... au moins quelques heures.
Une durée supérieure aux deux heures quotidiennes recommandés par les spécialistes et qui n'est pas sans risques. La lumière bleue qui émane des écrans, le flux ininterrompu d'informations qu'ils diffusent et le manque d'activité physique qu'ils engendrent peuvent en effet causer :
Pour éviter d'être "dérangé", vous pouvez désactiver les notifications qui ne vous sont pas nécessaires, comme celles des e-mails, des messageries instantanées (WhatsApp, Messenger…) ou des réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Snapchat…). Faites donc un tour dans les paramètres de votre téléphone et plus précisément dans les options "notifications" et "applications".: pour chaque appli, vous pouvez décider de recevoir ou non une notification, de quelle manière elle apparaît et pour quel type de contenu (appel, message, like, commentaires, etc.). De quoi réduire grandement la tentation de checker son mobile.
Si vous avez du mal à vous y tenir, vous pouvez instaurer une limite personnalisée par application ou par type d'applications (par exemple : "réseaux sociaux") directement sur votre téléphone (voir dans les paramètres > "Bien être numérique" ou "Temps d'écran"). Lorsque vous aurez atteint votre durée maximale journalière, l'accès aux applications que vous avez demandé de restreindre sera bloqué.
Surtout, rappelez vous qu'il est déconseillé de visionner un écran dans les deux heures qui précèdent le coucher !
De même, il est conseillé de ne pas s'endormir à côté de son smartphone. En effet, le consulter avant de se coucher ou durant la nuit n’est pas bon pour le sommeil. Avant d'aller au lit, rangez-le dans une autre pièce. Et si vous l'utilisez comme réveil, pensez à le mettre en mode "avion" ou "ne pas déranger".
Les réseaux sociaux, les jeux vidéos, les séries et les émissions télévisées peuvent faire du bien au moral, nous apprendre des choses, nous permettre d'alimenter notre vie sociale et nous occuper en cas d'ennuis. Tant que leur usage est volontaire, maîtrisé, qu'ils ne nous empêchent pas de travailler, de réaliser d'autres activités et d'aller vers les autres.
Se faire aider
Quels sont les risques liés aux écrans ?
Télévision, console, tablette, smartphone... D'après En moyenne, un Français passe 56 heures par semaine devant un écran dont 32 heures pendant son temps libre. Une majeure partie de ce temps est consacré aux réseaux sociaux, jeux vidéos, films, séries et programmes télévisés.Une durée supérieure aux deux heures quotidiennes recommandés par les spécialistes et qui n'est pas sans risques. La lumière bleue qui émane des écrans, le flux ininterrompu d'informations qu'ils diffusent et le manque d'activité physique qu'ils engendrent peuvent en effet causer :

- des troubles du sommeil ;
- des troubles de l'attention ;
- un repli sur soi ;
- de l'anxiété, du stress ;
- une prise de poids ;
- de la fatigue visuelle.
Attention à l'addiction !
- un emploi du temps rempli par les jeux vidéo au détriment d'autres activités nécessaires à l'équilibre, comme les relations sociales, amicales et familiales ;
- une incapacité à réduire son temps de jeu ;
- des répercussions sur le travail scolaire ou professionnel ;
- des répercussions sur l'équilibre alimentaire ou le sommeil ;
- une souffrance psychique : tristesse, anxiété, agressivité.
Si vous constatez un de ces problèmes, n'hésitez pas à contacter un professionnel des addictologies qui pourra vous accompagner (voir "Se faire aider").
Comment "déconnecter"?
- Prendre conscience de son temps d'écran
- Désactive
z les notifications inutiles
Pour éviter d'être "dérangé", vous pouvez désactiver les notifications qui ne vous sont pas nécessaires, comme celles des e-mails, des messageries instantanées (WhatsApp, Messenger…) ou des réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Snapchat…). Faites donc un tour dans les paramètres de votre téléphone et plus précisément dans les options "notifications" et "applications".: pour chaque appli, vous pouvez décider de recevoir ou non une notification, de quelle manière elle apparaît et pour quel type de contenu (appel, message, like, commentaires, etc.). De quoi réduire grandement la tentation de checker son mobile.
- Fixez vous des limites
Si vous avez du mal à vous y tenir, vous pouvez instaurer une limite personnalisée par application ou par type d'applications (par exemple : "réseaux sociaux") directement sur votre téléphone (voir dans les paramètres > "Bien être numérique" ou "Temps d'écran"). Lorsque vous aurez atteint votre durée maximale journalière, l'accès aux applications que vous avez demandé de restreindre sera bloqué.
Surtout, rappelez vous qu'il est déconseillé de visionner un écran dans les deux heures qui précèdent le coucher !
- Écartez les écrans quand ils ne sont pas nécessaires
De même, il est conseillé de ne pas s'endormir à côté de son smartphone. En effet, le consulter avant de se coucher ou durant la nuit n’est pas bon pour le sommeil. Avant d'aller au lit, rangez-le dans une autre pièce. Et si vous l'utilisez comme réveil, pensez à le mettre en mode "avion" ou "ne pas déranger".
- Ne pas se frustrer
Les réseaux sociaux, les jeux vidéos, les séries et les émissions télévisées peuvent faire du bien au moral, nous apprendre des choses, nous permettre d'alimenter notre vie sociale et nous occuper en cas d'ennuis. Tant que leur usage est volontaire, maîtrisé, qu'ils ne nous empêchent pas de travailler, de réaliser d'autres activités et d'aller vers les autres.
Se faire aider
Différents types d’intervenants peuvent apporter soutien et le suivi psychologique nécessaire aux patients souhaitant retrouver un usage raisonnable des écrans. Pour bénéficier de cet accompagnement, vous pouvez vous tourner vers :
- Les centres médico-psychologiques (CMP) > l'annuaire des CMP.
- Les Centres médico psycho pédagogiques (CMPP) spécialisés dans la prise en charge des enfants et des adolescents > l'annuaire des CMPP.
- Les CSAPA, centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie > l'annuaire des CSAPA.
- Les CJC (consultations jeunes consommateurs) > les CJC proches de chez vous
- Les services addictologie des hôpitaux.
Vous avez besoin d'informations, de conseils ou d'échanger sur votre consommation ou sur celle d'un proche ? N'hésitez pas à vous rendre sur www.drogues-info-service.fr et/ou à appeler le numéro anonyme et gratuit 0 800 23 13 13.
Publié le : 07/02/2023